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Yolande Geadah

1950-2023

Informations

C'est avec une immense tristesse que nous annonçons que Yolande nous a quittés le mardi 22 août 2023.

Elle a eu une trajectoire qui a marqué beaucoup de gens autour d'elle. Essayiste et féministe engagée, elle aura laissé sa trace dans l’espace public québécois et dans le cœur de ceux qui l’aiment. Elle est partie en paix, sereine, entourée de ses proches.

Elle laisse dans le deuil son époux, Rachad Antonius, ses enfants Marc et Gabriel, son frère Waguih (Renée Ricard), ses sœurs Simone (Pierre Gibeault) et Marie-Louise (André Tsimanary), leurs enfants et petits-enfants, ainsi que sa belle-sœur Wedad, ses nièces Anne et Ariane Lazaridès et Geneviève Antonius-Boileau et tous leurs proches.

Née au Caire en 1950, elle immigre au Québec à l’âge de 16 ans avec sa famille et épouse Rachad Antonius en 1976. Elle complète des études de premier cycle en finances, puis une maîtrise en relations industrielles, ce qui la conduit vers un emploi au sein de syndicats sur les questions des droits des femmes.

Elle s’engage alors graduellement dans le travail associatif, d’abord sur le plan culturel avec le Cercle de la Culture arabe, puis dans la solidarité internationale avec le CEAD (Centre d’études arabes pour le développement) issu du travail de solidarité au sein du SUCO (Service universitaire canadien outre-mer). Elle milite aussi au sein du Mouvement québécois pour combattre le racisme (MQCR). Cette trajectoire va l’amener à travailler sur la situation des femmes dans le monde arabe, puis dans les pays du Sud plus généralement, et enfin au Québec.

Au cours des années qui suivent elle pilote le dossier « femmes et développement » au sein de l’AQOCI (Association québécoise des organismes de coopération internationale) où elle travaille pendant plusieurs années. Elle s’engage alors de plus en plus sur des enjeux féministes et n’hésite pas à prendre position sur des questions délicates. Elle se joint à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM.

Elle publie trois essais sur des questions touchant les femmes, ainsi que plusieurs avis pour le Conseil du Statut de la femme. Son premier essai, « Femmes voilées, intégrismes démasqués » est nominé pour le prix littéraire du Gouverneur général en 1997. Elle prend part aux débats sur la place publique et elle est souvent invitée dans les grands médias télévisés. Dans ces débats, elle prend résolument position en faveur de la neutralité religieuse des institutions publiques. Elle reçoit en 2007 le prix Condorcet du Mouvement laïque québécois.

Une commémoration aura lieu le jeudi 31 août entre 17 h et 20 h, au salon funéraire Urgel Bourgie, 1255, avenue Beaumont, Mont-Royal (QC), H3P 3J1.

Nous vous prions ne pas envoyer de fleurs. Si vous souhaitez commémorer sa mémoire, faites un don en ligne à sa mémoire à l’un des organismes suivants :

• Fonds Pascal T Lafontaine pour la recherche sur les sarcomes (www.fondspascaltlafontaineforsarcoma.ca)
Ce fonds finance les recherches dont Yolande a bénéficié, et qui portent sur des cancers spécifiques.

• Un toit pour elles (https://www.untoitpourellesquebec.org/)
Cet organisme appuie les femmes qui veulent sortir de la prostitution en leur offrant un toit.

• Mouvement laïque québécois (www.mlq.qc.ca , en précisant : Don à l’ILCC, l’Institut de la liberté de conscience au Canada). Cet organisme travaille en faveur de la liberté de conscience et de la laïcité, une cause qui a été au centre de l'implication de Yolande.