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À Montréal, le 22 novembre 2013, à l'âge de 76 ans, est décédé Harel Malouin, fils de feu Gabrielle Charbonneau et de feu Roger Malouin.

Il laisse dans le deuil son épouse Ute Frein, ses beaux-parents Christel et Anton Tzulas, sa belle-sœur "favorite", Elena Weise, ainsi que plusieurs amis et collègues.

Titulaire d'un doctorat en philosophie de l'Université de Paris (1962), Harel Malouin avait complété cette formation par des études en psychologie existentielle à l'Université de Regina (1976). Professeur au Collège Sainte-Marie de Montréal dès 1962, il fut président fondateur de l'Association des professeurs de ce collège jusqu'à la création en 1969 de l'Université du Québec à Montréal (UQÀM). Il participa de manière active à l'implantation de l'UQÀM, au sein de nombreux comités et commissions préparatoires. Il fut le directeur du département de philosophie durant trois mandats: 1971-1972, 1975-1976 et 1976-1978. Ses étudiants et ses collègues se souviennent de son dévouement et de son intégrité. À la fin de sa carrière, il avait développé avec son collègue André Vidricaire une recherche sur l'histoire de la pensée au Québec. Il avait pris sa retraite de l'Université du Québec à Montréal en 1995.

Harel était un homme extrêmement cultivé qui s'intéressait passionnément au cinéma et à la littérature, en particulier à la poésie: au cours des dernières années, inspiré par le surréalisme qu'il avait découvert à Paris, il a écrit de nombreux poèmes qui font partie de son héritage intellectuel.

Selon les volontés du défunt, il sera inhumé dans l'intimité. Une cérémonie de célébration de sa vie aura lieu pour les amis et les proches au début 2014.

La famille remercie le personnel du CHUM (hôpital Notre-Dame), particulièrement celui des soins intensifs en neurologie et des soins palliatifs, ainsi que les docteurs André Durocher et Yves Quenneville pour leur support et leur professionnalisme.

Pour les personnes qui souhaitent faire un don, la famille apprécierait qu'il soit versé au Centre des soins palliatifs: www.palliami.org

LETTRE DU CIEL Premièrement, je veux que sache que Le voyage c’est bien passé et que je suis bien arrivé. J’ai écris cette lettre du ciel ; ici, il n’y a pas de larmes ni de souffrance. Il y a juste ; l’amour éternel. Ne soit pas triste parce que tu ne me vois plus ; je suis toujours avec toi et même plus près. La journée de ma vie sur terre est finie. Le bon Dieu m’attendait les bras ouverts, et il me dit : Bienvenue ! C’est un plaisir de te revoir et tu nous as manqué. J’avais besoins de toi car nous avions tellement à faire En tant que personne sur terre. Le bon Dieu m’a donné une liste de choses à faire et la plus importante est de prendre soin de toi ainsi que tous ceux que j’ai aimé sur terre. Quand tu penseras à moi, tu auras les larmes aux yeux et c’est normal. Il n’y a pas de fleurs sans pluie. Mais je suis plus proche de toi aujourd’hui, que je ne l’étais sur terre. Tu as encore beaucoup de montagne à traverser mais nous pouvons le faire ensemble, un jour à la fois. Quand tu sentiras la brise ou le vent sur ta joue : c’est moi qui te donnera un petit baiser. Quand viendra le temps de te libérer de ton corps, souviens-toi que tu ne partiras pas, mais que nous serons réunit. Je t’aimerai toujours. En passant, le Bon Dieu te fait dire bonjour !