François Trépanier

À Montréal, à l'âge de 86 ans, est décédé François Trépanier, journaliste retraité de La Presse. Il était le fils de Jacques Trépanier, correspondant de guerre et chroniqueur parlementaire du défunt journal La Patrie et le petit-fils de l'historien et journaliste Léon Trépanier. Sa conjointe, Yolande Tremblay, était décédée en 2017. Ils étaient mariés depuis 55 ans.

 

Il laisse dans le deuil sa fille Natalie, son fils Nicolas (Serena Capplette), ses petits-enfants Skyler Capplette, Owen et Coralie Trépanier, ses sœurs Hélène, Josette et Micheline et sa nièce Julie Foisy et ses neveux Joé Marcoux et Kayou Lepage, (Chantal Guy) fils de son frère défunt Maurice et de feu Jocelyne Lepage.

Il a commencé sa carrière dans le journalisme au quotidien de Québec L'Action catholique avant de la poursuivre comme correspondant parlementaire de l'agence Broadcast News, puis de la Presse de 1963 à 1973. Il décrivait cette époque du journalisme comme la plus intéressante de sa carrière à cause des changements issus de la Révolution tranquille.

 

À partir de 1963, il a occupé différents postes à la Direction de l'information de La Presse comme responsable des Informations générales, des Sports, Arts et Lettres et chef de pupitre. Pendant une quinzaine d'années, il a été également chroniqueur de voyages et l'auteur du guide Auberges et relais de campagne du Québec. Pendant sa retraite, il a organisé des expositions l'une au Musée maritime Bernier de L'Islet sur son père Jacques, le légendaire plaisancier du Bas-Saint-Laurent et l'autre au musée de la Mémoire de Saint-Jean-Port-Joli.

 

Profondément attaché à la confrérie des journalistes, reconnu comme un rassembleur et un joyeux luron, il adorait réunir des amis pour festoyer et commenter l'actualité. C'était un joueur de tour audacieux qui n'hésitait pas même s'il s'agissait d'un premier ministre. L'historien Jocelyn Saint-Pierre, auteur de l'histoire de la Tribune de la presse, a dit de lui qu'il fut le plus grand joueur de tour du Parlement de Québec.

Une cérémonie d'adieu réservé à sa famille soulignera, à une date indéterminée, son décès lors de l'inhumation de ses cendres dans le lot familial situé dans le vieux cimetière de Saint-Port-Joli, à deux pas du quai.

 

Ne pas envoyer de fleurs. Expédier plutôt des dons à la Fondation de l'Institut de cardiologie de Montréal, 5000, ruer Bélanger, Montréal, H1T9Z9.