À Montréal, le 18 septembre dernier, à l’âge de 82 ans, Monique Dupont-Renaud est décédée paisiblement dans sa maison qu’elle aimait tant et où elle a enseigné la diction française durant plus de 50 ans.

Elle laisse dans le deuil son époux, Marc Renaud, ses enfants ; Pierre, Michelle, Marie-Claude (Jean-Claude Lévesque), Suzanne et Daniel (Nathalie St-Roch), sa petite-fille Mathilde, d’autres parents et amis, ainsi que des centaines d’élèves auxquels elle a consacré toute sa passion et son amour pour le métier.

Diplômée du Conservatoire Lassalle, auquel elle a été affiliée, Monique Dupont-Renaud a joué au théâtre avant d’opter pour l’enseignement, dès l’âge de 18 ans. Durant sa carrière de plus de 60 ans, elle a également enseigné dans certaines écoles, principalement au Pensionnat Notre-Dame-des-Anges durant une quarantaine d’années. Elle enseignait toujours en avril dernier, avant de recevoir son terrible diagnostic.

Femme engagée, elle s’était lancée dans la lutte pour sauver les espaces verts menacés par le projet olympique et avait brigué les couleurs du Rassemblement des Citoyens de Montréal (RCM) aux élections municipales de 1974 à Montréal.

Elle repose maintenant en paix tenant sans doute sur ses genoux sa petite fille Anne décédée il y a douze ans.

Des dons à la Société canadienne du cancer seraient appréciés.