Samira Sayeh
Il n’existe pas de mots assez forts pour exprimer la profonde tristesse que nous ressentons en annonçant le décès de notre chère et bien-aimée mère, grand-mère, sœur, tante et amie.
Le matin du vendredi 7 février 2025, Samira Sayeh s’est éteinte paisiblement à l’hôpital Cité de la Santé à Laval, Québec.
Samira a reçu un diagnostic de cancer du poumon de stade 4 le 31 octobre 2024 et a combattu avec chaque once de force jusqu’à son dernier souffle. Nous sommes sous le choc, incapables de croire que, tout récemment encore, elle illuminait nos journées de sa présence chaleureuse et positive, nous offrant des moments précieux. Elle nous a été arrachée, laissant un vide immense avec lequel nous devons maintenant apprendre à vivre.
Samira restera à jamais dans le cœur de ses enfants : Nadia (Felipe Castro) et Samer (Stephanie Mitri). Elle manquera profondément à ses petits-enfants : Léo, Félix, Anna et John. Elle laisse également dans le deuil sa sœur Souhaila (feu Ahmad Matar), ainsi que de nombreux membres de sa famille, parents et amis.
Elle a été précédée dans la mort par son époux de 29 ans, Nasri, son frère défunt Souhail, sa mère Laila et son père Sami.
Samira était une Palestinienne fière dont les parents ont fui la grande expulsion (Nakba) alors qu’ils étaient jeunes. Elle est née au Liban le 3 novembre 1956 et, en 1963, sa famille s’est installée au Koweït. Elle a obtenu un diplôme en sciences politiques de l’Université du Koweït, où elle a travaillé comme assistante d’enseignement. En 1982, elle a épousé l’amour de sa vie, feu Nasri Afara.
À l’été 1990, Samira, Nasri et leurs deux enfants, Nadia et Samer, étaient en vacances à Chypre lorsque la guerre du Golfe a bouleversé leur existence. En raison de leurs origines palestiniennes, retourner au Koweït est devenu un défi. Ayant déjà entamé des démarches pour immigrer au Canada, ils ont décidé de rester à Chypre dans l’attente anxieuse de leur acceptation. Pendant 18 mois, ils ont vécu dans la peur quotidienne d’être expulsés tout en espérant un nouveau départ au Canada. Malgré l’incertitude, Samira et Nasri ont tout fait pour que leurs enfants trouvent du bonheur en explorant les magnifiques montagnes de Chypre, ses plages de sable chaud et ses sites historiques riches en histoire.
En avril 1992, la famille a finalement immigré au Canada, mais les défis étaient loin d’être terminés. Samira et Nasri ont dû rebâtir leur vie à partir de zéro, incapables de trouver un emploi dans leurs domaines respectifs. Avec une détermination inébranlable, Samira a recommencé à zéro en acceptant un poste de télévendeuse chez Foundever en 1998. Il n’a pas fallu longtemps avant que son intelligence, son dévouement et sa personnalité chaleureuse ne se distinguent. Elle a gravi les échelons jusqu’à devenir une gestionnaire de la paie très respectée. Jonglant entre un emploi à temps plein et ses responsabilités familiales, elle trouvait encore le temps de s’impliquer dans le "Task Force for Palestine" à l’église St. George, une cause qui lui tenait à cœur. Malheureusement, en 2008, Nasri a reçu un diagnostic de cancer du colon de stade 4. Samira a continué à assumer ses responsabilités tout en prenant soin de lui jusqu’à son décès en février 2011.
Dans les années qui ont suivi, Samira s’est consacrée à aider sa mère vieillissante, à soutenir Nadia et Samer dans leurs vies bien remplies et à chérir ses petits-enfants, tout en poursuivant son travail chez Foundever. Elle a pris sa retraite en mai 2024, impatiente de profiter enfin de la vie sans grandes responsabilités, et elle a pleinement savouré sa liberté, bien que brève.
Dire que Samira était une personne extraordinaire est un euphémisme. Elle était un ange sous forme humaine, consacrant sa vie aux autres, offrant non seulement amour et soutien, mais assumant souvent plus que sa part des responsabilités. Et malgré tout, sa présence était toujours douce et bienveillante, apportant chaleur et réconfort à tous ceux qui l’entouraient. Samira était déterminée à profiter pleinement de la vie, peu importe les épreuves qu’elle traversait. Elle est restée forte, refusant de laisser les défis de la vie éteindre son esprit. Son courage et sa résilience étaient remarquables, témoignant de sa force et de sa grâce inébranlables. Tous ceux qui ont eu la chance de la rencontrer, même brièvement, ne pouvaient s’empêcher de l’aimer. Ses petits-enfants adoraient leur précieuse "Teta". Elle a vécu toute sa vie sans jamais causer de peine à qui que ce soit, et elle a gardé le sourire jusqu’à son dernier souffle. Samira était une âme exceptionnelle, unique en son genre, un joyau rare et précieux dont la lumière ne s’éteindra jamais.
La famille recevra les condoléances lors de la veillée funéraire qui aura lieu le samedi 15 février 2025 de 9 h 00 à 10 h 00 à l’église orthodoxe St. George (575 Rue Jean-Talon E., Montréal). Une cérémonie funéraire suivra de 10 h 00 à 11 h 00, puis une collation de 30 minutes sera au même endroit.
L’inhumation du corps aura lieu au cimetière Jardins Urgel Bourgie (2500 Av. des Perrons, Laval).
En guise de sympathie, vous pouvez faire un don commémoratif au nom de Samira Sayeh à la Croix-Rouge canadienne. Merci d’indiquer dans le champ "Dédier ce don" que la contribution est destinée aux habitants de Gaza.
Pour les proches à l’étranger, la cérémonie funéraire sera enregistrée et accessible à tout moment via l’avis de décès de Samira sur https://www.urgelbourgie.com/avis-de-deces/169840-samira-sayeh-samira-sayeh/ en cliquant sur "Cérémonie" dans le coin en haut à droite de la page.
Que sa mémoire soit éternelle.